La zone euro sort de récession, des points noirs demeurent
13/11/2009, 1:33 pm
La zone euro sort de récession, des points noirs demeurent
vendredi 13 novembre 2009 12h29
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LONDRES (Reuters) - Soutenu par les croissances allemande et française et par la sortie de récession italienne, le PIB de la zone euro a à son tour montré une progression après cinq trimestres de contraction, mais l'économie européenne n'est pas encore sortie de crise.
L'agence Eurostat a annoncé vendredi que le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro avait renoué avec la croissance au troisième trimestre, progressant de 0,4%.
Cette hausse est toutefois inférieure aux attentes des analystes qui tablaient sur une croissance de 0,5%.
En rythme annuel, l'économie des 16 pays empruntant la monnaie européenne s'est contractée de 4,1%, davantage que les -3,9% anticipés par les experts interrogés par Reuters.
"C'est un peu plus faible qu'attendu. Il y a toujours une part d'incertitude sur le chiffre réel pour ce trimestre car il y a eu de très bons chiffres pour l'industrie et ils devraient se traduire par des chiffres du PIB robustes", commente Dominic Bryant, économiste de BNP Paribas.
Le PIB de l'Allemagne a crû de 0,7% au troisième trimestre, d'un trimestre sur l'autre, soit un peu moins que prévu, porté par les exportations et l'investissement productif, a annoncé l'Office fédéral de la statistique vendredi, tandis que la France a affiché une progression de 0,3%, moitié moins que 0,6% prévus par les économistes.
Si le troisième trimestre a marqué la sortie de récession italienne, la Grèce a pris le chemin inverse avec une contraction de 0,3% au troisième trimestre.
Nicolas Delame
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LONDRES (Reuters) - Soutenu par les croissances allemande et française et par la sortie de récession italienne, le PIB de la zone euro a à son tour montré une progression après cinq trimestres de contraction, mais l'économie européenne n'est pas encore sortie de crise.
L'agence Eurostat a annoncé vendredi que le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro avait renoué avec la croissance au troisième trimestre, progressant de 0,4%.
Cette hausse est toutefois inférieure aux attentes des analystes qui tablaient sur une croissance de 0,5%.
En rythme annuel, l'économie des 16 pays empruntant la monnaie européenne s'est contractée de 4,1%, davantage que les -3,9% anticipés par les experts interrogés par Reuters.
"C'est un peu plus faible qu'attendu. Il y a toujours une part d'incertitude sur le chiffre réel pour ce trimestre car il y a eu de très bons chiffres pour l'industrie et ils devraient se traduire par des chiffres du PIB robustes", commente Dominic Bryant, économiste de BNP Paribas.
Le PIB de l'Allemagne a crû de 0,7% au troisième trimestre, d'un trimestre sur l'autre, soit un peu moins que prévu, porté par les exportations et l'investissement productif, a annoncé l'Office fédéral de la statistique vendredi, tandis que la France a affiché une progression de 0,3%, moitié moins que 0,6% prévus par les économistes.
Si le troisième trimestre a marqué la sortie de récession italienne, la Grèce a pris le chemin inverse avec une contraction de 0,3% au troisième trimestre.
Nicolas Delame
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