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Washington prêt à débloquer 170 milliards de dollars pour la création de postes Empty Washington prêt à débloquer 170 milliards de dollars pour la création de postes

7/12/2009, 8:40 am
Washington prêt à débloquer 170 milliards de dollars pour la création de postes

[ 07/12/09 ]
Au lendemain du forum pour l'emploi de la Maison-Blanche, la Chambre des représentants pourrait débloquer quelque 170 milliards de dollars pour l'emploi, en partie financés par le solde des fonds du TARP.
PIERRE DE GASQUET, Les Echos
DE NOTRE ENVOYE SPECIAL À WASHINGTON.

« On nous avait promis plus d'emplois, pas plus de troupes en Afghanistan ! », scandent une poignée de manifestants devant les grilles de la Maison-Blanche. Quelque 130 chefs d'entreprise, économistes et syndicalistes ont participé, le 3 décembre, au forum pour l'emploi organisé par l'équipe économique du président Obama à Washington. Tout en insistant sur l'impérieuse contrainte du « déficit structurel » (10 % du PIB en 2009), Barack Obama a d'abord appelé le secteur privé à « prendre la relève » en insistant sur le levier des exportations. Mais, malgré les réticences du Trésor, le président américain semble également prêt à endosser la proposition de la Chambre des représentants visant à consacrer à la relance de l'emploi les quelque 139 milliards de dollars inutilisés du TARP (Troubled Assets Relief Program), initialement destiné aux banques.

« Soyons clairs : même si je pense que l'Etat a un rôle décisif à jouer dans la mise en place des conditions pour la croissance économique, l'ultime initiative d'une véritable reprise économique ne peut relever que du secteur privé », a conclu Barack Obama. « Nous n'avons pas suffisamment de dollars publics pour combler le trou des dollars privés créé par la crise », a-t-il ajouté en écho au secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, qui a insisté sur la nécessaire réduction du déficit à moyen terme.
Ouvrir de nouveaux marchés

Outre le gisement de l'énergie et des « emplois verts », l'administration Obama mise sur l'essor des exportations pour enrayer la montée du chômage. « Si nous augmentons de 5 % seulement notre part des exportations en Asie, nous pourrions créer des centaines de milliers d'emplois, peut-être 1 ou 2 millions, en ouvrant de nouveaux marchés », a lancé Barack Obama.

Tout en insistant sur la contrainte du déficit pour ne pas effrayer les centristes, le président entend aussi donner la priorité à la croissance sans appuyer trop tôt sur le frein. « C'est une mauvaise lecture de penser que le déficit est imputable au plan de relance. » Après l'annonce de la décision de Bank of America de rembourser ses 45 milliards de dollars d'aides fédérales d'ici à la fin de l'année, la Maison-Blanche semble ainsi prête à appuyer la proposition d'une rallonge de 170 milliards de dollars pour l'emploi, dont 70 milliards seraient consacrés aux infrastructures, en grande partie financée par le redéploiement du solde des 139 milliards de dollars des fonds du TARP, non utilisés. Malgré l'opposition des républicains, qui y voient un détournement de l'esprit initial du TARP exclusivement affecté au secteur bancaire, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, milite pour l'adoption d'un texte d'urgence, d'ici au 18 décembre, qui devrait inclure des crédits d'impôt aux PME et des aides additionnelles aux Etats fédérés confrontés à des déficits massifs.

Visiblement encouragé par le premier recul du chômage depuis 2007 en novembre et la révision à la baisse des pertes d'emploi en octobre, Barack Obama devrait préciser demain, à Washington, ce nouveau dispositif pour l'emploi dans le cadre d'un discours à la Brookings Institution. Mais, prudence fiscale oblige, le label « relance » (« stimulus ») a désormais disparu du vocabulaire de la Maison-Blanche.
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