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BoubouPanda
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La sortie de crise n'est pas pour demain, selon Groupama AM Empty La sortie de crise n'est pas pour demain, selon Groupama AM

29/11/2009, 9:10 pm
La sortie de crise n'est pas pour demain, selon Groupama AM
[ 27/11/09 - 16H05 - Reuters ]

REUTERSpar Raoul Sachs
PARIS (Reuters) - La crise des économies développées est sans précédent depuis 80 ans, tant les destructions de richesse sont importantes, et le retour à un régime de croissance antérieur semble éloigné, sinon impossible, estiment les économistes de Groupama Asset Management.
"Le retournement a été sans précédent depuis 80 ans", a déclaré Laurent Berrebi, directeur des études économiques chez Groupama AM, lors d'une conférence. "La production industrielle a effacé depuis début 2008 plus de 10 années de croissance, le phénomène étant particulièrement marqué dans le secteur des biens durables."
Michel Aglietta, professeur à l'université Paris-Ouest et conseiller économique de Groupama AM, a estimé que la sortie de crise serait semée d'embûches et que la destruction de richesse a été telle que les pays développés ne pourront retrouver ni le niveau de richesse ni le rythme de croissance potentielle dont ils jouissaient avant la crise.
"La crise financière de 2008 dans les pays occidentaux s'apparente au Japon par l'ampleur de la déflation des bilans, la progression des dettes publiques, le ralentissement des revenus salariaux et la déflation (des prix)", a-t-il dit.
Laurent Berrebi a souligné que les surcapacités structurelles des entreprises non financières étaient devenues considérables et "vont continuer à ponctionner les profits des entreprises qui demeurent très faibles".
"Le seul moyen dont disposent les entreprises pour améliorer leur rentabilité est la réduction de la masse salariale qui va de pair avec les suppressions de surcapacités", a-t-il dit.
Aux Etats-Unis, a-t-il expliqué, les surcapacités ont pour conséquence directe la dépréciation des actifs réels des entreprises pour la première fois depuis de la Seconde Guerre mondiale, soit -7% sur un an. "Cela constitue un frein à la hausse des marchés d'actions", a-t-il poursuivi.
DÉRIVE DE L'ENDETTEMENT
La zone euro est en retard sur les Etats-Unis dans le processus de réduction de la masse salariale, a noté Laurent Berrebi, et le taux de chômage dépassera rapidement les 10% en Europe comme c'est déjà le cas aux Etats-Unis.
Les entreprises s'emploient à réduire leur dette, les financières plus que les autres, et les crédits se contractent partout pour les entreprises non financières.
La dette des pays développés a atteint des records sous l'effet des plans de relance et des plans de sauvetage des banques. Le déficit budgétaire américain atteint les 10% du PIB.
Les deux économistes de Groupama AM estiment que la dérive de la dette des Etats va peser sur la conjoncture dans la mesure où un retour à un niveau d'endettement soutenable va nécessiter des hausses d'impôt.
"La crise est celle du régime de croissance en vigueur depuis les années 1980. Une combinaison de dérèglements de la globalisation a conduit à la dérive de l'endettement", a déclaré Michel Aglietta.
La déconnexion des salaires réels et des gains de productivité, à laquelle s'est ajoutée une "explosion" des inégalités salariales, a eu pour conséquence une demande des ménages soutenue par la hausse du ratio dette/revenus.
La crise est aussi écologique avec une augmentation massive de la consommation d'énergie et de produits alimentaires dans les pays émergents, qui s'accompagnent d'une pression sur l'écosystème et d'une raréfaction des terres cultivables.
"A cause de l'imperfection des marchés de capitaux, les risques de changes sont absorbés par les banques centrales émergentes", a dit Michel Aglietta.
La régulation bancaire d'après-crise va accroître les besoins en fonds propres des banques et peser sur la distribution de crédit et sur son coût, ce qui va freiner sur la croissance, a-t-il noté.
Pour sortir à plus long terme de la crise, Michel Aglietta préconise le rétablissement d'un lien entre rémunération salariale et progrès de productivité, une régulation des marchés financiers visant à faire en sorte que "l'investissement à long terme devienne plus rentable que l'arbitrage spéculatif".
Il estime que la croissance mondiale sera tirée par les pays émergents et qu'il faut orienter l'épargne des pays développés vers les émergents, tout en consolidant les marchés financiers de ces pays.
Selon lui, il faut aussi procéder à des transferts massifs de technologie dans ces pays dont la croissance économique est portée par une population active qui augmente alors que c'est l'inverse dans les pays développés.
Après avoir déclaré que les pays développés pourraient se retrouver avec une croissance potentielle inférieure à 1% à l'horizon 2030 (contre 2,0% à 3% avant la crise), Michel Aglietta a indiqué qu'il fallait désormais "un nouveau cycle d'innovation longue".
Il a noté que la technologie de l'information était entrée dans la phase d'adaptation qui, comme pour toute innovation majeure, précède la phase de maturité, avant d'ajouter:
"Une nouvelle phase de croissance soutenue dépend de l'entrée en phase diffusion (forte croissance) des technologies d'économie d'énergie, de substitution vers les énergies renouvelables, de protection de l'environnement et aussi de technologies faisant baisser les coûts de la santé."
Edité par Dominique Rodriguez
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La sortie de crise n'est pas pour demain, selon Groupama AM Empty Re: La sortie de crise n'est pas pour demain, selon Groupama AM

29/12/2009, 3:46 am
Posté par iakoo ( . ) · boursomarquer · ignorer
Auj. à 03:39


Marie-Pierre Peillon
Responsable de l'analyse financière et crédit chez Groupama
«Il est capital de standardiser des outils de mesure capables de passer de l’observation à la valorisation»

Quelle importance accordez-vous en tant qu’analyste financier au capital immatériel de l’entreprise ? Quels actifs immatériels identifiez-vous ?
En première analyse, spontanément, nous citerons 4 éléments : le capital humain (les femmes et les hommes de l’entreprise), les marques, les brevets, et les clients. De façon plus complète aujourd’hui, la définition peut être étendue à d’autres domaines : le capital d’organisation, les systèmes d’information et le capital partenaires.

Actuellement, la prise en compte de ces quatre éléments dans nos études et recommandations est très variable car si l’évolution du référentiel comptable a été positif pour les marques et brevets ; le capital humain et clients, certainement à cause du principe de prudence, ne sont en revanche toujours pas reconnus comme des actifs de l’entreprise.

Grâce au passage aux normes IFRS, les marques (quand elles sont acquises lors d’une opération de croissance externe) et les brevets sont comptabilisés au bilan et interviennent donc tant au niveau du diagnostic financier que de la valorisation de l’entreprise.

Le capital clients est analysé de façon très sommaire dans nos études : analyse géographique du CA et du REX, contribution des principaux clients au CA et au REX. Cette vision est davantage centrée sur l’analyse d’un risque potentiel (ou d’un avantage comparatif) à identifier plutôt que sur la valorisation d'un actif comme la clientèle : en effet il s’agit de repérer une trop grande concentration du CA sur quelques clients ou une forte dispersion.

Parce que nous intégrons désormais à nos analyses financières des critères d’analyse extra-financiers (critères dits ESG : environnement, social/sociétal, gouvernance), le capital humain est étudié et incorporé à nos études, il entre en compte dans l’analyse fondamentale mais il reste difficile aujourd’hui de l’intégrer au niveau de la valorisation de l’entreprise. Ainsi, nous faisons apparaître comme force ou faiblesse la politique RH de l’entreprise mais nous ne pouvons l’évaluer. Il s’agit d’une première étape dans l’évolution de notre méthodologie.

A l’avenir, il faudra approfondir la prise en compte du capital humain au niveau de la valorisation de l’entreprise et donc dans la recommandation action : nous avons des outils de mesure, notamment grâce à notre méthodologie ESG, mais nous ne savons pas encore traduire l'information en termes de performances futures et de valorisation de l’entreprise. Une des premières pistes serait d’appliquer une surcote ou décote à la valorisation obtenue… mais nous reconnaissons tous l’aspect subjectif de cette méthode.

L’analyse du capital clients et des fournisseurs devrait être étendue, mais de nombreuses difficultés apparaissent pour appréhender ces données en tant qu’analyste externe.

Les actifs immatériels vous paraissent-ils réellement intégrés dans la stratégie, l’organisation, le reporting et la communication externe corporate et financière ?
Dans la stratégie : oui, pour les entreprises tournées vers une approche moyen-long terme, peu pour celles qui ont une vision court terme. Dans l’organisation : pas toujours. Dans le reporting : il est impossible de le savoir en tant qu’analyste externe. Dans la communication externe : pas du tout.

Quelle est la contribution de ces actifs immatériels à la valeur de l’entreprise ? Existerait-il un « value gap » entre la valeur des entreprises et celle perçue par les marchés qu’une meilleure prise en compte de la valeur de ces immatériels permettrait de réduire ?
Il s’agit de « la » question centrale lorsque l’on aborde ce domaine…mais si nous pouvions y répondre, la bataille serait gagnée ! Nous sommes convaincus que ces actifs apportent de la valeur à l’entreprise mais il s’agit d’une opinion, ceci demeure très subjectif et il reste très difficile de quantifier leur apport à la création de valeur.

Il existe un « value gap » entre la valeur des entreprises et celle perçue par les marchés, c’est notamment ce que montre l’évolution du ratio boursier comme le price/book value, ou en d’autres termes, le cours sur les capitaux propres par action : un écart croissant apparaît entre la valeur comptable de l’entreprise et la valeur estimée par ses actionnaires. Le delta serait expliqué, entre autre, par ces éléments non comptabilisés au bilan, c’est-à-dire tous les actifs immatériels qui constituent la richesse de l’entreprise.

Quant à savoir si certains actifs contribuent davantage à la valeur que d’autres, la réponse est oui. L’analyse du capital humain constitue les clés de la réussite d’aujourd’hui et de demain pour l’entreprise et ceci pour au moins deux raisons: des profils RH bien adaptés aux besoins de l’entreprise favorisent la capacité d’innovation, nerf de la croissance économique. De plus, la gestion du capital humain devient centrale dans le management d’une entreprise face à l’évolution de l’emploi: attirer et conserver ses effectifs constitue un impératif imposé à l’entreprise dans une économie où le facteur travail tend à se raréfier.

Toutefois, il ne s’agit pas de limiter le capital immatériel au capital humain mais selon nous, il en constitue l’épine dorsale et c’est pour cette raison que nous privilégions son analyse : des hommes et des femmes motivés, bien formés, sauront convaincre des clients et des fournisseurs, et mettront en place des modèles d’organisation et des systèmes d’information efficaces.

Quelles seraient la stratégie et les pratiques de création (développement, gestion, sécurisation, mesure des actifs immatériels), qui seraient convaincantes pour les marchés pour la reconnaissance de l’existence, de la réalité, de la pérennité, de la contribution à la valeur de long terme de ces actifs immatériels ?
La première remarque que nous pourrions faire est que la perception du capital immatériel par les marchés s’est profondément modifiée. Cette évolution se reflète à deux niveaux : d’une part dans la dichotomie croissante entre la valeur comptable d’une entreprise et sa valeur de marché, et d’autre part dans la prise en compte progressive des facteurs ESG qui constitue une nouvelle voie pour s’intéresser aux actifs immatériels.

Mais à ce stade, nous restons au niveau de l’intuitif sans quantification possible. Or les marchés financiers aiment se référer aux « sciences exactes » et se sont développés grâce à l’élaboration de modèles très sophistiqués les assurant, selon eux, d’être ainsi protégés puisque le modèle a toujours raison… oubliant par là même le rôle de la psychologie dans le fonctionnement des marchés.

De ce fait, nous identifions trois freins pour la reconnaissance de la contribution à la valeur de long terme des actifs immatériels : tout d’abord l’absence d’outils et de méthodes standardisés permettant de développer une approche plus « quantitative », ensuite une vision encore très dominante des marchés, centrée sur une approche court terme. Or la prise en compte du capital immatériel renvoie à une approche plus long terme.

Enfin, la lenteur de l’évolution des comportements : nous observons que les comportements se modifient après une crise : la prise en compte de la gouvernance par les marchés à la suite des nombreux scandales au début des années 2000 en constitue une excellente illustration. Aujourd’hui le rôle de la gouvernance dans la valeur d’une entreprise est reconnu (même s’il est difficile de le quantifier). Ainsi, nous pouvons anticiper que si la problématique RH tend à devenir un goulot d’étranglement dans les années à venir, le capital humain s’imposera comme un facteur qui contribue très largement à la valeur de l’entreprise… Mais nous ne sommes qu’au début de cette évolution des mentalités.

En conclusion, pour développer la reconnaissance par les marchés de la contribution à la valeur de long terme des actifs immatériels, il nous apparaît capital de standardiser des outils de mesure capables de passer de l’observation à la valorisation, ce qui permettra de mettre en avant le rôle du capital immatériel dans la gestion long terme d’une entreprise. Il est également essentiel de développer une approche sectorielle dans le but de faire ressortir les enjeux immatériels de chaque secteur.

Quels seraient les indicateurs, le contenu et les supports (rapport annuel, rapport spécifique dédié, autres…) d’une communication corporate et financière qui pourraient fournir des informations crédibles favorisant la connaissance et la reconnaissance dans les méthodes d’analyse et de valorisation de l’entreprise par les analystes financiers ?
Deux difficultés majeures peuvent apparaître lors de la mise en place d’outils de mesure. Premièrement, les indicateurs doivent être pertinents sans dévoiler publiquement certains aspects stratégiques : cette remarque est particulièrement sensible pour la connaissance du capital clients et marques. Par ailleurs, ces indicateurs sont publiés au niveau du groupe. Or la réalité peut être fort différente au niveau des entités opérationnelles.

Quelles seraient finalement les propositions de bonnes pratiques que vous recommanderiez aux entreprises pour cette prise en compte du capital immatériel de l’entreprise?
Nous ne donnons pas de conseils aux entreprises, la réflexion dans ce domaine doit être collective.

Quel est le rôle des Commissaires aux Comptes ? Quel rôle est le rôle des experts externes pour la revue spécifique des informations communiquées sur ces actifs ?
Le rôle des Commissaires aux Comptes nous apparaît comme central pour plusieurs raisons : ils permettent de diffuser une certaine « standardisation » des méthodes de mesure, ce qui leur défère un rôle d’organisateur et de diffuseur d’informations, et ils opèrent des contrôles sur ce que diffuse l’entreprise : entre discours et réalité, il y a souvent des gaps ! De plus, ils imposent une plus grande transparence. Toutefois, ils ne peuvent être les seuls à favoriser la valorisation du capital humain. Les actionnaires, les créanciers (porteurs obligataires et banquiers) et les salariés doivent agir dans le même sens dans la mesure où l’intégration de la valeur du capital immatériel permettra d’identifier les gagnants et les perdants de chaque secteur.

Propos recueillis par les étudiants du projet collectif «Tribune Sciences-Po de l’économie de l’immatériel»
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DOUDOU
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29/12/2009, 10:46 am
toi tu es vraiment un gros débile dans ton genre avec tes je sais tout et tes enceinte de nazz .. voila le genre d abruti de 1ere que tu es
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29/12/2009, 10:47 am
toi tu es vraiment un gros débile dans ton genre avec tes je sais tout et tes enceinte de nazz .. voila le genre d abruti de 1ere que tu es
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29/12/2009, 1:52 pm
c est bien mon gas

tu post nous montre bien ton niveau extrêmement bas .........


tu as perdu combien de pognon cette année

pour te consoler un peu , il y en a une bonne parti dans ma poche santa
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29/12/2009, 1:57 pm
je dois avoir la tete d un futur millionnaire a 32 ans.............PTDR !!!
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