Les dirigeants européens préoccupés face à la situation de la Grèce
10/12/2009, 3:44 pm
Les dirigeants européens préoccupés face à la situation de la Grèce
BRUXELLES - La situation de la Grèce qui croule sous une énorme dette, est "très grave", a jugé jeudi la ministre suédoise des Affaires européennes Cecilia Malmström, dont les inquiétudes ont été relayées par plusieurs dirigeants européens.
"Nous sommes bien sûr inquiets", a déclaré à des journalistes Mme Malmström, dont le pays préside actuellement l'UE, peu avant l'ouverture d'un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement à Bruxelles.
Le sujet "ne figure pas formellement sur l'agenda" des dirigeants, "mais j'imagine que les Premiers ministres (et chefs d'Etat) parleront informellement de cette question, parce que la situation en Grèce est très grave", a-t-elle dit.
"C'est une situation difficile qui demande du temps, du courage politique et des réformes", a-t-elle ajouté, en marge d'une réunion des dirigeants européens libéraux à Bruxelles, avant le sommet de l'UE.
Le Premier ministre finlandais Matti Vanhanen s'est quant à lui voulu rassurant.
"J'ai une grande confiance dans le fait que l'Irlande et la Grèce", qui ont tous deux connu une explosion de leurs déficits et de leur dette avec la crise, "pourront garder la situation sous contrôle", a-t-il déclaré, également en marge de la réunion des Libéraux européens.
"Le plus important est que nous ayons toute l'information exacte sur la situation" de la Grèce, a-t-il ajouté, en référence au manque de fiabilité récurrent des statistiques d'Athènes.
Le nouveau gouvernement socialiste grec a doublé récemment la prévision officielle du déficit public national, qui faisait foi jusqu'alors, et l'estime maintenant à 12,7% du PIB cette année, ce qui a contribué à accentuer la défiance des marchés à l'égard de la Grèce.
De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel a estimé que les pays membres de l'Union européenne portaient "une responsabilité commune" vis-à-vis de la Grèce.
"Ce qui se passe dans un pays membre influe sur tous les autres, en particulier quand on a une monnaie commune. C'est pourquoi nous portons tous une responsabilité commune" vis-à-vis de la Grèce, a affirmé la chancelière à l'issue du congrès du Parti populaire européen (PPE, droite) à Bonn (Allemagne).
Pendant ce congrès de deux jours des conservateurs européens, le président de l'Eurogroupe, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, a assuré qu'une faillite de la Grèce était "complètement exclue".
La Grèce a été sanctionnée cette semaine par les agences de notation pour l'ampleur de son déficit budgétaire. La dégradation de ses notes a fait plonger l'euro et ébranlé les bourses européennes.
La dette publique du pays devrait atteindre 113% du PIB à la fin de l'année et 120% en 2010.
(AFP / 10 décembre 2009 15h36)
BRUXELLES - La situation de la Grèce qui croule sous une énorme dette, est "très grave", a jugé jeudi la ministre suédoise des Affaires européennes Cecilia Malmström, dont les inquiétudes ont été relayées par plusieurs dirigeants européens.
"Nous sommes bien sûr inquiets", a déclaré à des journalistes Mme Malmström, dont le pays préside actuellement l'UE, peu avant l'ouverture d'un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement à Bruxelles.
Le sujet "ne figure pas formellement sur l'agenda" des dirigeants, "mais j'imagine que les Premiers ministres (et chefs d'Etat) parleront informellement de cette question, parce que la situation en Grèce est très grave", a-t-elle dit.
"C'est une situation difficile qui demande du temps, du courage politique et des réformes", a-t-elle ajouté, en marge d'une réunion des dirigeants européens libéraux à Bruxelles, avant le sommet de l'UE.
Le Premier ministre finlandais Matti Vanhanen s'est quant à lui voulu rassurant.
"J'ai une grande confiance dans le fait que l'Irlande et la Grèce", qui ont tous deux connu une explosion de leurs déficits et de leur dette avec la crise, "pourront garder la situation sous contrôle", a-t-il déclaré, également en marge de la réunion des Libéraux européens.
"Le plus important est que nous ayons toute l'information exacte sur la situation" de la Grèce, a-t-il ajouté, en référence au manque de fiabilité récurrent des statistiques d'Athènes.
Le nouveau gouvernement socialiste grec a doublé récemment la prévision officielle du déficit public national, qui faisait foi jusqu'alors, et l'estime maintenant à 12,7% du PIB cette année, ce qui a contribué à accentuer la défiance des marchés à l'égard de la Grèce.
De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel a estimé que les pays membres de l'Union européenne portaient "une responsabilité commune" vis-à-vis de la Grèce.
"Ce qui se passe dans un pays membre influe sur tous les autres, en particulier quand on a une monnaie commune. C'est pourquoi nous portons tous une responsabilité commune" vis-à-vis de la Grèce, a affirmé la chancelière à l'issue du congrès du Parti populaire européen (PPE, droite) à Bonn (Allemagne).
Pendant ce congrès de deux jours des conservateurs européens, le président de l'Eurogroupe, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, a assuré qu'une faillite de la Grèce était "complètement exclue".
La Grèce a été sanctionnée cette semaine par les agences de notation pour l'ampleur de son déficit budgétaire. La dégradation de ses notes a fait plonger l'euro et ébranlé les bourses européennes.
La dette publique du pays devrait atteindre 113% du PIB à la fin de l'année et 120% en 2010.
(AFP / 10 décembre 2009 15h36)
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