- Springfellow-Hawk
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L'art d'aller à l'essentiel
12/2/2010, 8:48 pm
La question est de savoir les cours financiers suivant un « hasard sage » du type du pollen dans le mouvement brownien ou au contraire, sans aspérité ou un « un« hasard sauvage » qui comme son nom l'indique est beaucoup plus insaisissable »
Pour l'essentiel des financiers la réponse est oui, d'où l'application d'un certain type de mathématiques financières et l'adoption à partir de 1993 à l'initiative de la banque JP Morgan[34] de la VaR (Value at Risk) pour mesurer les risques financiers. qui reposent sur des probabilité respectant la loi normale. Quoi qu'il en soit cet instrument a favorisé l'innovation et a permis aux banques d'« échapper le plus possible à toute forme de régulation contraignante » et de « pouvoir profiter à plein de la période d'euphorie financières des quinze dernières années ».
Pour d'autres la réponse est non. Dés 1973, partant d'une hypothèse de « hasard dur », Benoit Mandelbrot a développé la théorie des fractales qui pour l'heure a été mal acceptée par les praticiens des marchés financiers. Pourtant, de nos jours la théorie du « hasard sage » en finance est de plus en plus remise en question. D'une part, à plusieurs reprises on s'est aperçu que les séries financières ne suivaient pas forcément des lois normales. C'est ainsi que David Viniar à l'époque directeur financier de Goldman Sachs a vu au moment de la crise de 2007-2009 des « choses qui étaient à 25 écarts-types, pendant plusieurs jours »[35] ce qui a « la même probabilité que de gagner 20 fois de suite au Loto »[36].
D'autres posent encore plus radicalement le problème de la mathématique financière. Par exemple, pour Jon Danielsson de la London School of Economics la « finance n'est pas la physique; elle est plus complexe »[37] et les financiers jouent avec les modèles ce que ne fait pas la nature.
Pour l'essentiel des financiers la réponse est oui, d'où l'application d'un certain type de mathématiques financières et l'adoption à partir de 1993 à l'initiative de la banque JP Morgan[34] de la VaR (Value at Risk) pour mesurer les risques financiers. qui reposent sur des probabilité respectant la loi normale. Quoi qu'il en soit cet instrument a favorisé l'innovation et a permis aux banques d'« échapper le plus possible à toute forme de régulation contraignante » et de « pouvoir profiter à plein de la période d'euphorie financières des quinze dernières années ».
Pour d'autres la réponse est non. Dés 1973, partant d'une hypothèse de « hasard dur », Benoit Mandelbrot a développé la théorie des fractales qui pour l'heure a été mal acceptée par les praticiens des marchés financiers. Pourtant, de nos jours la théorie du « hasard sage » en finance est de plus en plus remise en question. D'une part, à plusieurs reprises on s'est aperçu que les séries financières ne suivaient pas forcément des lois normales. C'est ainsi que David Viniar à l'époque directeur financier de Goldman Sachs a vu au moment de la crise de 2007-2009 des « choses qui étaient à 25 écarts-types, pendant plusieurs jours »[35] ce qui a « la même probabilité que de gagner 20 fois de suite au Loto »[36].
D'autres posent encore plus radicalement le problème de la mathématique financière. Par exemple, pour Jon Danielsson de la London School of Economics la « finance n'est pas la physique; elle est plus complexe »[37] et les financiers jouent avec les modèles ce que ne fait pas la nature.
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