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Springfellow-Hawk
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Le plan de soutien pour la zone euro finalisé lundi-Juncker Empty Le plan de soutien pour la zone euro finalisé lundi-Juncker

4/6/2010, 12:07 am
LUXEMBOURG (AFP)--Les ministres des Finances de la zone euro vont finaliser lundi la création du mécanisme de soutien sans précédent prévu pour venir en aide aux pays qui seraient comme la Grèce en grande difficulté financière, a indiqué jeudi leur chef de file, Jean-Claude Juncker.

"Le véhicule financier que nous allons mettre en place lundi à Luxembourg est un véhicule provisoire, qui répond aux besoins de (situation de) crise" pour les pays de la zone euro, a-t-il déclaré lors d'une conférence financière à Luxembourg.

Les ministres se réunissent lundi à Luxembourg pour leur réunion mensuelle.

Ils s'étaient mis d'acord le 9 mai sur le principe d'un tel fonds d'urgence prévoyant 440 milliards de garanties de prêts pour les Etats qui seraient dans l'incapacité de trouver de l'argent frais sur les marchés financiers.

La Suède et la Pologne, non membres de la zone euro, se sont aussi associées à cet instrument, qui doit être complété par des prêts de l'Union européenne et du Fonds monétaire international pour atteindre un total de 750 milliards d'euros.

Mais les discussions ces dernières semaines au niveau des experts pour mettre concrètement sur place le dispositif se sont révélées compliquées.

Principal problème: l'Allemagne refuse que l'ensemble des pays apporte une garantie solidaire sur l'intégralité des sommes qui seraient prêtées à un pays et fixent un taux d'intérêt moyen. Berlin insiste pour que chaque pays ne garantisse que la partie du prêt qui lui reviendra, et à ses conditions nationales.

Toute autre solution, ouvrirait la voie à une "Union de transferts budgétaires" dont l'Allemagne ne veut pas entendre parler, chaque Etat devant rester responsable de ses finances.

"Si l'on doit apporter sa garantie, nous voudrions qu'il s'agisse de garanties nationales et pas d'une garantie de dette solidaire", indiquait récemment le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière, proche de la chancelière allemande Angela Merkel, devant un groupe de journalistes européens.

"Nous bénéficions de meilleures conditions de refinancement que d'autres et nous avons travaillé dur pour cela. Et si à présent nous devons apporter notre garantie pour un autre pays, nous voulons que cette garantie soit aux conditions allemandes", a-t-il ajouté.

Jeudi, M. Juncker a pourtant laissé entendre que le mécanisme retenu s'approchait à ses yeux d'une émission obligataire européenne (Eurobond), concept que refuse pourtant Berlin.

"Est-ce que le véhicule que nous allons mettre en place lundi peut revenir à l'émission d'Eurobonds? si je disais oui, on ferait tout pour empêcher la naissance de l'instrument", a-t-il dit, donc "je ne vous dirai pas ce que je pense, et par conséquent je préfère de rien dire".

Une autre difficulté, réglée entre-temps celle-là, a porté sur le rôle des Parlements nationaux. Certains pays, comme la Finlande, souhaitaient au départ que tout prêt soit au préalable avalisé par leur Parlement, mais cette condition a été abandonnée car cela aurait pris trop de temps et rendu le dispositif largement inopérant dans des situations d'urgence.

Les derniers détails techniques à régler portent sur la structure et le fonctionnement de la société anonyme mise sur pied pour accorder les prêts éventuels. Ce "véhicule" sera basé au Luxembourg et géré administrativement par la Banque européenne d'investissement (BEI).
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