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Springfellow-Hawk
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USA: Bâle: le week-end s'annonce capital Empty USA: Bâle: le week-end s'annonce capital

9/9/2010, 6:44 pm
David Reilly,

DOW JONES NEWSWIRES

Les investisseurs savent depuis longtemps que les banques devront à terme détenir davantage de fonds propres, mais le week-end prochain pourrait enfin leur permettre de savoir dans quelles proportions.

Les régulateurs bancaires mondiaux réunis à Bâle entendent se mettre d'accord sur de nouveaux niveaux minimaux de fonds propres Tier 1 et fixer un seuil de solvabilité s'appuyant sur une nouvelle définition plus stricte du ratio basé sur les actions ordinaires. Ce dernier obligera les banques à se constituer des réserves qui vont au-delà de ces niveaux minimaux.

Les régulateurs espèrent que ces deux seuils de solvabilité pourraient se traduire par une exigence de fonds propres Tier 1 "renforcée", comprise entre 8,5% et 9%, tandis que le seuil minimum plus exigeant centré sur les actions ordinaires se situera entre 6,5% et 7%. Ces critères sont bien plus stricts que le ratio Tier 1 minimum actuellement requis par Bâle de 4%, ou les 6% demandés pour qu'une banque américaine soit considérée "bien capitalisée". Pour ce qui est du ratio Tier 1 basé sur les actions ordinaires, les tests de résistance menés l'année dernière aux Etats-Unis exigeaient 4%.

Mais le danger est que des pressions s'exercent avant le week-end pour faire baisser ces seuils minimaux, ce qui serait une erreur.

Même aux niveaux évoqués ci-dessus, les banques américaines semblent être en bonne santé. JPMorgan Chase & Co. (JPM) a estimé, dans son dernier rapport trimestriel, que les changements en cours pour établir de nouvelles normes de solvabilité pourraient amputer de 1 à 2 points de pourcentage son ratio Tier 1 sur actions ordinaires de 9,6%. Mais, même dans ces conditions, la banque afficherait encore un taux supérieur au minimum requis. Les établissements européens pourraient eux avoir plus de mal à respecter ces ratios, même si, dans de nombreux cas, elles auront jusqu'à 2018 pour se conformer entièrement aux nouvelles règles.

La lumière apportée à Bâle sur les fonds propres devrait au moins fournir aux banques des objectifs clairs. Cela donnera également aux investisseurs une meilleure idée du moment où dans un proche avenir une banque pourrait reprendre le versement de dividende ou racheter ses propres actions.

Mais une inconnue demeure. Les régulateurs examinent également une proposition qui imposeraient aux banques de se constituer un matelas de capitaux supplémentaire au sein de ce nouveau système. L'idée est qu'en période faste, ou lorsqu'il y a des signes de formation d'une bulle, les banques devraient mettre davantage de côté, probablement de 2,5% à 3% de capitaux supplémentaires, pour être mieux préparées en cas de ralentissement.

Autrement dit, le ratio Tier 1 pourrait monter à 12%, et celui centré sur les actions ordinaires, à environ 9%.

En théorie, le projet se tient de demander aux banques de se constituer des réserves de capitaux en anticipation d'une période moins propice, mais en pratique, les obstacles sont nombreux.

Les régulateurs devront faire preuve de jugement en prenant la décision d'enclencher ou non ce mécanisme de réserve supplémentaire. Il est déjà difficile de déterminer lorque les marchés ou la croissance du crédit annoncent un début de bulle boursière, mais il l'est plus encore de savoir quand la fin d'une forte expansion signifie que les banques peuvent puiser dans leurs réserves. Cette responsabilité est généralement du ressort des banquiers centraux, comme le président de la Réserve fédérale Ben Bernanke, même si ces derniers ont montré à quel point il était facile de se tromper ces dernières années.

Compte tenu de ces difficultés, les régulateurs feraient mieux de commencer par relever les seuils minimaux, et d'oublier ce mécanisme trop complexe.

-David Reilly, Dow Jones Newswires
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