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L'étude des fondamentaux d'une société peut être un préalable à son . Les fondamentalistes ne se basent, eux que sur ces paramètres pour effectuer leurs trades.
Plusieurs éléments sont à prendre en considération pour effectuer une bonne analyse:
- Les éléments de fond : L'histoire de la société, ses projets, ses contrats en cours et en prévision, son développement, ses investissements, ses produits, ses dirigeants, ses actionnaires majoritaires...
- Les éléments comptables : Le CA de la société, ses dettes, son bénéfice, sa trésorerie, ses prévisionnels... Dans les éléments financiers rentrent aussi en compte sa capitalisation, ses effectifs, sa capacité d'investissement.
- Les éléments sectoriels et contextuels : L'analyse du secteur d'activité de la société, le statut de ses concurrents, l'actualité internationale, la politique, les crises potentielles et les facteurs géopolitiques (guerre, épidémie, crash d'avion, coup d'état, scandale...)...
Les Limites de l'Analyse Fondamentale
"on achète la rumeur et on vend la nouvelle"
Ce célèbre dicton résume bien la grande faiblesse de l'analyse fondamentale sur du court terme. Les marchés ne sont ni efficients, ni rationnels, ni logiques. Les facteurs spéculatifs font que les nouvelles sont presque toujours anticipées sur un cours, et que celui-ci peut évoluer dans le sens inverse de celui escompté.
Un exemple : Une bonne nouvelle comme un bon chiffre d'affaires publié, peut faire baisser un cours, car les marchés auront déjà anticipé cette news.
De la même manière, il ne faut pas compter sur le fait qu'un "chiffre d'affaires meilleur que prévu" soit plus fiable, car son résultat sur un cours pourra aussi aller à l'inverse de la logique. Enfin, le cours d'une valeur peut évoluer sans aucune raison ni justification.
L'analyse fondamentale constitue donc un outil important sur du moyen ou long terme, alors que sur de l'intraday ou du court terme son intérêt est des plus discutables...
La Psychologie des marchés
Un élément important de la psychologie des marchés est sans aucun doute la position des analystes. Outre les nombreux scandales financiers et les problèmes de conflits d'intérêts, l'inefficacité souvent constatée de certains de ces professionnels freine la confiance que l'on peut en avoir.
Par exemple, juste avant le krach de 2000, 99% des analystes conseillaient d'acheter ou conserver. De manière similaire, après que les marchés se soient effondrés en mars 2003, l'écrasante majorité des analystes voyait une crise profonde et durable, alors que la reprise a été fulgurante et continue, avec une progression de 15% dans les jours qui ont suivi. Ainsi, on ne peut que confirmer cette idée que l'on voit souvent, provocatrice mais assez juste:
"Quand tous les journaux disent d'acheter, il faut vendre."
Dans le même registre, on peut s'amuser à anticiper l'évolution des marchés en observant l'état d'esprit qui règne sur les forums ou dans les journaux spécialisés. Plus la confiance règne, plus le risque de chute est important. Plus la panique règne, plus il faut songer à prendre position. Cette notion est rappelée dans la théorie de Dow.
