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Springfellow-Hawk
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Le chartisme - (F.Baron) Extraits de son livre Empty Le chartisme - (F.Baron) Extraits de son livre

1/5/2010, 1:50 pm
Tendance :

Sur les marchés financiers, le comportement en tendance est plus net, car il ne faut pas oublier que ce sont des personnes physiques, des hommes, des femmes, qui achètent ou vendent les actions.
Cela ne peut se comparer à un processus complètement aléatoire. Ils le font sur des niveaux précis de cours, pour des raisons, en général, bien précises. En effet, si un intervenant achète une action à 10 euros le lundi, il est peu probable qu’il la revendra à 1 euro le mardi, pour finalement la racheter à 100 euros le mercredi etc. Le prix d’une action est le reflet d’un consensus instantané,résultant d’un équilibre dynamique entre l’offre et la demande. Même si les variations d’un jour à l’autre peuvent être importantes, elles restent en moyenne et globalement, dans une fourchette de prix assez proche des cotations précédentes. Ainsi, malgré la part d’aléatoire dans le déterminisme du prix d’une action, ce phénomène apparaît assez marginal. Son existence ne remet absolument pas en cause le fonctionnement tendanciel des marchés, puisque même un phénomène purement aléatoire est susceptible d’évoluer en tendances. Comme nous venons de le voir, les marchés financiers connaissent par essence des tendances. Cependant, reconnaître une tendance n’est pas forcément aisé. Ainsi, dire qu’une tendance est haussière parce que le cours de l’action monte, est un peu simpliste. La réalité est qu’une valeur
qui évolue en tendance haussière, ne passe pas d’un point A à un point B en ligne droite. Comme il en est des cycles de la vie, avec des phases d’activités et de repos, des océans avec le flux et le reflux des vagues lors de la marée, le comportement des marchés boursiers en tendances connaît
des cycles : des phases d’avancées et des phases de repos, souvent en repli. Alors comment reconnaître
réellement si un marché est en tendance dans ces différents mouvements ? Soyons logiques et prenons une analogie très simple pour comprendre le phénomène.


Nous allons comparer une tendance haussière à l’ascension d’un alpiniste. Si l’ascension est longue, l’alpiniste aura besoin, pour des raisons de sécurité et d’endurance, de s’arrêter régulièrement, chaque nuit, pour bivouaquer. il va monter plusieurs centaines de mètres, puis faire une pause de plusieurs heures, avant de repartir pour atteindre un niveau plus haut, et ainsi de suite jusqu’au sommet. Parfois, il sera obligé de redescendre un peu, pour trouver un lieu de bivouac plus adapté et plus sûr, mais jamais, s’il souhaite continuer sa progression, il ne descendra plus
bas que le niveau de son bivouac de la veille. Et bien, si vous avez compris cela, vous avez
compris le fonctionnement d’une tendance haussière.


Lorsqu’une action monte, elle éprouve également le besoin de souffler, elle arrête sa progression, et même souvent elle perd un peu du chemin parcouru, sans toutefois dépasser le plus bas niveau précédent. Si cette tendance est saine, lorsqu’elle aura fini sa pause, que l’on appelle une consolidation ou correction (si le repli est plus important), elle devrait repartir de plus belle et, comme l’alpiniste, atteindre un niveau de cours encore plus haut. C’est cette faculté à former de nouveaux plus hauts à chaque avancée, sans jamais enfoncer les plus bas de consolidation précédents, qui définit une tendance haussière. En résumé, une tendance haussière est une succession de nouveaux plus hauts lors des avancées et de
moins bas lors des consolidations. À partir du moment où la valeur n’est plus capable de créer un nouveau plus haut à la sortie d’une consolidation, et qui de plus enfonce le plus bas de correction précédent, il y a tout lieu de penser que la tendance a cessé d’exister. Cela ne veut pas dire que
cette tendance va systématiquement se renverser : le cours de l’action peut également évoluer
dans une fourchette de prix assez étroite durant une certaine période, donnant un aspect d’horizontalisation de la courbe appelée aussi dérive latérale.
Springfellow-Hawk
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Le chartisme - (F.Baron) Extraits de son livre Empty Les supports horizontaux

1/5/2010, 2:01 pm
Les supports horizontaux sont des niveaux de cotation qui vont freiner la baisse de la valeur. Ils agissent
comme des planchers plus ou moins solides, sur lesquels la valeur peut rebondir et reprendre une évolution
haussière.



Un support est un niveau de prix où les ventes vont avoir tendance à se tarir et les achats à se déclencher. Sur ces niveaux, les vendeurs potentiels estiment que le prix est trop bas pour vendre et qu’ils préfèrent attendre des jours meilleurs pour céder leurs titres. Ce niveau correspond souvent à leur prix d’achat et par conséquent vendre sur ces niveaux ne leurs apporterait aucun bénéfice. De l’autre côté, ces bas niveaux de cours, vont aiguiser l’appétit et la cupidité des acheteurs, qui vont penser faire une bonne affaire en achetant les titres à prix « soldés ». Ainsi, la relative faiblesse des vendeurs et l’appétit grandissant des acheteurs vont déterminer ces zones de supports, qui vont entraver la baisse du titre. Ici, le comportement des volumes est plus subtil. En effet, l’augmentation instantanée des volumes à proximité d’un support n’est pas forcément de bon augure. Une nette hausse des volumes montre que beaucoup de vendeurs liquident leurs titres à prix réduit. Même si en contrepartie les acheteurs sont initialement présents, il n’est pas sûr qu’ils peuvent arriver à contenir le flux vendeur si cela se poursuit. Cela dit, si le support reste intact plusieurs jours malgré une nette augmentation des volumes, cela prouve une équilibration des forces en présence et donc la persistance de la force des acheteurs. Les ventes devant logiquement se tarir par manque de titres, un nouveau départ haussier devrait être observé. En effet, les nouveau acheteurs confortés par la solidité du support ne seront pas pressés de vendre et attendront des cours meilleurs pour empocher leurs bénéfices. De même, les vendeurs voyant que l’action ne baisse plus, reprendront confiance en leurs titres et n’alimenteront plus les ventes. Par conséquent, comme il y a de plus en plus d’acheteurs confiants d’un côté et de moins en moins de vendeurs en face, le cours de l’action devrait mécaniquement remonter.

Personnellement, à l’approche d’un support, je préfère voir un tarissement des volumes. En effet, cela tendrait à nous faire penser qu’il y a peu de titres à vendre, peu de vendeurs désabusés qui capitulent et bradent leurs titres. Comme nous sommes sur un bas niveau de cours, des acheteurs sont à l’affût
et vont devoir se contenter du peu de titres à la vente. Il y a donc peu de volume. Si les acheteurs se démasquent trop brutalement, en achetant de grosses quantités de titres, le cours de l’action risque de « flamber » rapidement, (car il y a peu de titres à la vente en face). L’intérêt des acheteurs
n’est pas de payer le prix fort. Cependant, dans une telle éventualité, le titre rebondira fortement sur son support ainsi respecté et seuls les plus avisés auront acheté les titres à bas prix. Par conséquent, savoir bien définir ces niveaux de support, observer les volumes et se mettre à l’affût peut être extrêmement bénéfique.

Les supports sont des niveaux de rebond potentiel et l’on peut penser que si déjà à plusieurs reprises ces niveaux ont été testés et respectés, ces supports sont puissants et devraient jouer leur rôle encore quelque temps. Mais rien n’est éternel et les supports comme les résistances finiront
souvent par être cassés. Contrairement aux résistances, un volume important n’est pas nécessaire pour valider la cassure d’un support. Comme nous l’avons vu, s’il y a peu de vendeurs mais encore moins d’acheteurs, le support pourra être cassé très rapidement sans aucun combat, le titre tombant alors sous son propre poids. L’explication est que les investisseurs ne portent plus aucun intérêt au titre. Même à prix soldés, ils ne pensent pas faire une bonne affaire. Le titre tombe par manque d’acheteurs, donc sans volume fort. Ultérieurement, de gros volumes peuvent apparaître. Ils correspondent aux nombreux détenteurs du titre qui, pris de panique, se débarrassent massivement de leurs actions sans considération du prix. L’action chutera alors considérablement avec de forts volumes. On appelle cela une panique baissière. Nous y reviendrons dans un chapitre ultérieur. Cependant, assez fréquemment, le support est cassé avec de forts volumes, annonçant une baisse prolongée et marquée, alimentée par des « grosses mains » qui se débarrassent de leurs titres devenus alors indésirables.

Comme pour les résistances, il existe aussi de fausses cassures de support. Le titre semble partir fortement à la baisse, puis rebondit brutalement dans l’autre sens. Comme nous venons de le voir, pour les supports, les volumes ne sont pas spécialement prédictifs d’un tel phénomène.


Les ressauts sont aux supports ce que les soulèvements sont aux résistances. Il s’agit de brèves incursions baissières, parfois limitées à la séance, qui traversent le support. Cependant, la clôture se fait souvent au dessus de celui-ci.
Ils constituent un test positif du support prouvant sa solidité (les acheteurs ont pu repousser les vendeurs au-dessus du support). Selon le principe de l’élastique, la survenue d’un tel phénomène est susceptible de repousser le titre à la hausse.
Springfellow-Hawk
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Le chartisme - (F.Baron) Extraits de son livre Empty Savoir utiliser les lignes horizontales

1/5/2010, 2:05 pm
Il est deux autres points importants que je souhaite préciser. Tout d’abord, les lignes horizontales de support et de résistance sont plutôt à considérer comme des zones de glissement où les changements psychologiques s’opèrent et non comme des points précis et rigides. Ainsi, on parlera par exemple d’une zone de résistance autour des 50 euros et non d’une résistance à 50,07 euros. Encore une fois, nous ne sommes pas dans une science exacte, ce ne sont pas les mathématiques qui régissent les marchés financiers, mais des êtres humains qui achètent et qui vendent des
actions. Le simple fait de coter 50,08 euros ou 50,10 euros, doit-il faire considérer à lui seul que la résistance est cassée et que par conséquent l’action va se précipiter à la hausse ? Certainement pas. Plus que le dépassement d’un chiffre, il faut que le graphique nous montre explicitement le choix des intervenants. S’agit-il d’un coup d’esbroufe ou d’une véritable évolution de la foule des intervenants ? L’exercice de l’analyse technique ne s’apparente pas à la pratique d’une pseudomathématique rigide et stérile, mais plutôt à un travail subtil de compréhension et de reconnaissance des mouvements du marché. Le chiffre en lui-même n’est qu’un repère, une zone stratégique à considérer et n’est qu’un des multiples aspects de l’analyse. C’est pour cela que je préfère parler de zone de support ou de résistance au lieu de donner des chiffres dont le niveau de précision après la virgule est souvent inversement proportionnel à l’expérience de l’analyste. Autrement dit, méfiez-vous, des analyses qui comportent trop de chiffres après la virgule et rappelez vous que l’analyse technique est du domaine du semi-quantitatif.

Le second point à préciser est que dans le langage de l’analyse technique, la cassure d’une résistance ou d’un support signifie que le cours de clôture se fait au-delà de ces niveaux sur l’unité de temps considéré. Je dirai même nettement au-delà de la zone. Une simple incursion à travers ces niveaux pendant la séance de cotation mais ne persistant pas en clôture, ou même un faible dépassement en clôture, ne doit pas être considérée comme une véritable cassure et peut donner lieu à des contresens fâcheux. Nous avons vu dans ce cadre ce qu’il en est des soulèvements et des ressauts.
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Le chartisme - (F.Baron) Extraits de son livre Empty Les pullbacks et l’alternance de polarité

1/5/2010, 2:12 pm
Le pullback est un phénomène général qui peut s’appliquer à toutes les cassures de supports ou de résistances. Il s’agit d’un mouvement de rappel des cours, un retour en arrière transitoire qui va ramener la valeur à proximité du support ou de la résistance qui vient d’être cassée. La caractéristique commune est que ces mouvements se font théoriquement avec de faibles volumes et qu’ils n’entraveront pas la poursuite de la nouvelle tendance générée.

Il s’agit en fait d’un test de la zone cassée. Il est alors tout à fait habituel de constater que l’ancienne ligne de résistance cassée va maintenant jouer le rôle d’un support, que l’ancien support cassé va servir ultérieurement de résistance à la nouvelle tendance. C’est le principe de l’alternance de polarité : tout support cassé à vocation à devenir résistance et toute résistance cassée à vocation à devenir support, les pullbacks n’étant que des tests de la solidité de ces lignes. Ce phénomène est en général expliqué par des prises de bénéfices suite aux mouvements amples et brutaux des cassures, ce qui explicite les faibles volumes et la non-remise en cause de la nouvelle tendance. Par exemple lors de la cassure d’un support, les prises de bénéfices sur les
ventes à découvert (voir page 91) entraînent une hausse, donc un pullback haussier vers le support. Ces mouvements de pullback, bien que typiques, sont tout à fait inconstants et beaucoup de fortes cassures ne s’accompagneront pas de pullback. Cependant, ces pullbacks, lorsqu’ils sont présents,
offrent une excellente opportunité de placement, une sorte de deuxième chance de prendre la tendance à son émergence, si on a raté le départ du premier train. Il faut préciser que dans la dénomination anglo-saxonne, le terme de pullback s’applique au mouvement de remontée succédant à
la cassure d’un support, alors que le terme de throwback est employé après la cassure d’une résistance.
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