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Springfellow-Hawk
Springfellow-Hawk
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Obligations d’entreprise Empty Obligations d’entreprise

4/5/2010, 12:20 am
Comment acheter des obligations d’entreprise



By Robin des Bonds,

La presse financière relate les émissions obligataires de Lafarge, Saint-Gobain, Autoroutes du Sud de la France, EDF, Suez… avec des taux souvent au-delà de 5%, au-dessus du taux des fonds en Euros, et bien au-dessus du Livret A.
Comment accéder à ces obligations ?

Voici l’éventail des solutions pour souscrire aux obligations d’entreprise.
Souscrire sur le marché primaire en direct

Sur le marché primaire, l’entreprise s’adresse directement aux investisseurs. En pratique, il est extrêmement coûteux pour un émetteur d’obligations de proposer des obligations via les réseaux bancaires. Les conseillers clientèle doivent être formés, commissionnés sur les ventes, la documentation (prospectus et avis d’émission) doivent être adaptés au grand public… Beaucoup d’entreprises refusent les coûtsassociés à une telle distribution.

Outre les réseaux bancaires, les réseaux de Conseillers en Gestion de Patrimoine proposent parfois de telles offres à leurs clients. Ils les réservent à leur clientèle fortunée, compte tenu des coûts fixes associés, et de la nécessaire diversification : les nominaux standard sur le marché obligataires sont de l’ordre de 50.000 EUR.

Dans la grande majorité des cas, les obligations sont destinées aux institutionnels, et les investisseurs particuliers ne peuvent que lire les communiqués de presse ( »rapidement sursouscrite » revient souvent !) et se sentir frustrés en regardant les taux.
Souscrire sur le marché primaire via une assurance-vie

Les assureurs proposent de plus en plus ce type d’obligations (voir l’article sur le sujet : des obligations dans les assurances-vie). Elles sont alors intégrées dans le contrat sous forme d’unités de compte, tout comme les parts d’OPCVM que l’on peut souscrire aux côtés du fonds en Euro. Les assureurs-vie achètent alors en gros sur le marché primaire, et revendent au détail. Ils y trouvent beaucoup d’avantages :

* une commission de distribution de la part des émetteurs
* ils n’ont pas à proposer une garantie du capital comme ils doivent le faire lorsque l’on investit sur le fonds en Euros
* ils ont l’occasion de faire beaucoup de communication sur ces offres
* ils peuvent imposer des critères d’investissement commercialement intéressants (minimums de souscription par exemple)

L’investisseur y gagne sur les aspects :

* fiscaux : la fiscalité de l’assurance-vie est plus avantageuse que celle des obligations en direct, y compris après frais
* pratiques : on souscrit des unités de compte et pas des obligations, on peut ajuster plus finement les montants
* patrimoniaux : on continue à bénéficier des avantages de l’assurance-vie en matière de transmission, nantissement, etc.

L’offre de telles assurances-vie est actuellement rare, mais en croissance forte. Même si les offres sont sur une période limitée, n’hésitez pas à faire un « tour du web » pour comparer les offres : les frais et les minimums de souscription ne sont pas les mêmes partout.
Acheter sur le marché secondaire

Le maché des obligations est très actif entre institutionnels, qui s’échangent de gré à gré des « blocs » de plusieurs millions d’euros d’obligations, et assez peu actif sur les marchés boursiers cotés comme Euronext.
Sur Euronext, on ne récupère que les miettes !

Cependant, cette faible activité, et le désintérêt global de la communauté des investisseurs permettent à qui prend la peine de dénicher des véritables pépites, et d’acquérir avec une décote ce qui se traitait au prix fort lorsque cela faisait les gros titres de la presse, améliorant d’autant le rendement.

Il convient d’abord d’ouvrir un compte-titres (chercher une sélection de brokers sur le marché obligataire), de sélectionner une série d’obligations intéressantes, et d’attendre qu’elles se présentent à un prix correct. Selon les cas, cela peut arriver tous les jours comme une fois par an. Peut alors arriver à des rendement 1 à 2% supérieurs que ce qui est proposé sur le marché primaire. L’absence de liquidité sur le marché secondaire n’est pas un problème si l’on a défini correctement sa durée d’investisement, et si l’on choisit de détenir l’obligation jusqu’à son remboursement.



By Robin des Bonds,extrait:http://www.oblig.fr
Springfellow-Hawk
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Obligations d’entreprise Empty La fiscalité des obligations

4/5/2010, 12:23 am
By Robin des Bonds

Avec l’émission obligataire d’EDF en cours, beaucoup de particuliers vont (re)découvrir l’investissement en obligations.

Un facteur majeur qui vient mordre sur le rendement, c’est la fiscalité. Un rappel pour les investisseurs plutôt habitués aux actions : les obligations (titres participatifs compris) ne sont pas éligibles au PEA.
La fiscalité des obligations : l’exemple de l’obligation EDF 4,5% 2014
La fiscalité des intérêts

Pour obtenir le taux net (ce que l’on encaisse réellement), il faut retirer aux coupons, au choix :

* soit 30,1% des coupons perçus et c’est tout
* soit 12,1% des coupons perçus ET rajouter les coupons à ses revenus, ils seront donc imposés au taux marginal d’imposition, les tranches en vigueur pour 2009 étant :
o jusqu’à 5.852 euros 0% (ce qui donnera une imposition totale de 12,1%)
o de 5.853 à 11.673 euros 5,5% (ce qui donnera une imposition totale de 17,6%)
o de 11.674 à 25.926 euros 14% (ce qui donnera une imposition totale de 26,1%)
o de 25.927 à 69.505 euros 30% (ce qui n’est pas intéressant, mieux vaut choisir le prélèvement libératoire de 30,1%)
o plus de 69.505 euros 40% (ce qui n’est pas intéressant, mieux vaut choisir le prélèvement libératoire de 30,1%)

Après fiscalité, l’emprunt EDF 4,5% rapporte donc entre 3,96% (si les intérêts rentrent dans la premère tranche marginale d’imposition) et 3,15% (cas d’une personne faisant le choix du prélèvement forfaitaire, avantageux si les intérêts tombent dans les tranches à 30% ou 40%).

Avec un taux de rendement net compris entre 3,15% et 3,96%, je pense qu’il n’est pas optimal d’investir sur ce type d’obligation, et je préfère encore le fonds en Euros d’une assurance-vie, a fortiori si elle permet de souscrire des obligations en direct.

Si on achète des obligations EDF à l’émission que l’on conseve jusqu’à leur remboursement en 2014, on n’est pas concerné par les notions de plus-value, et le calcul s’arrête là. Néanmoins, en cas de revente sur le marché en cours de vie, il faut se préoccuper du gain ou de la perte réalisée sur le capital.
La fiscalité des plus-values

On réalise une plus-value lorsque l’on revend une obligation plus cher que le prix qu’on l’a payée, en prenant en compte les frais de courtage dans le calcul. Les plus-values sont exonérées d’impôt si on a vendu moins de 25.730 € de titres (obligations, actions) pendant l’année 2009. Attention, on parle du total des ventes, pas des plus-values !

Si on est actif en bourse, un tel seuil peut rapidement être dépassé. La fiscalité est alors de 30,1%, sur la totalité des plus-values (et pas seulement celles liées au dépassement du seuil), sachant que l’on peut compenser plus-values et moins-values, et compenser obligations et actions.
Prime de remboursement à l’échéance ?

Si l’on achète une obligations à un cours inférieur à sa valeur de remboursement, on réalise un gain à l’échéance. Ce gain est assimilé à une « prime de remboursement », et ne suit pas l’imposition des plus-values, mais l’imposition des intérêts.

Si on achète une obligation à un cours supérieur à sa valeur de remboursement, on réalise une perte à l’échéance. Cette perte est déductible des intérêts perçus pendant l’année.

Se faire rembourser une obligation à l’échéance n’est pas assimilé à une cession, et ne compte donc pas dans la limite des 25,370 €.
Le cas particulier des obligations émises avant le 1er janvier 1987

Eh oui, il en reste encore sur la cote parisienne ! Il s’agit en général de titres subordonnés perpétuels ou de titres participatifs, obligations ne portant aucune date d’échéance, ce qui explique qu’ils soient encore en vie. Outre la fiscalité habituelle, les intérêts sont soumis à un prélèvement à la source de 10% ou 12% selon les titres, qui est ensuite récupéré sous forme de crédit d’impôt au moment de payer l’impôt sur le revenu. C’est complexe, neutre fiscalement, un peu gênant en trésorerie (on doit récupérer une partie des coupons un an plus tard), mais assez bien géré par les courtiers auxquels j’ai eu à faire.
La CSG déductible

La fiscalité française ne serait pas complète sans un détail incompréhensible. Ce détail s’appelle la CSG déductible.

Si vous avez choisi d’intégrer les intérêts d’obligations dans vos revenus plutôt que de payer le prélèvement forfaitaire de 30,1%, vous avez payé 12,1% d’impôt avant intégration sur les revenus. Ces 12,1% correspondent aux prélèvement sociaux. Une partie de ces prélèvements sociaux (5,8%) est déductible du revenu de l’année suivante. Ca se mord la queue, mais c’est comme ca.

Pour ma part, j’ai choisi de ne pas m’en préoccuper et de compter mentalement 12,1% de prélèvements sociaux. Les courtiers calculent correctement cette information, il n’y a qu’à la reporter sur la déclaration, et ca fait un petit bonus pour l’année suivante.
Conclusion

La fiscalité des obligations est assez lourde si on ne l’optimise pas. Une des pistes d’optimisation peut être l’inclusion des obligations dans une assurance-vie (pour les assureurs qui proposent la souscription d’obligations), ou le travail sur le rendement brut, en allant chercher des obligations sur le marché secondaire plutôt que sur le marché primaire.
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Obligations d’entreprise Empty Les obligations à taux fixe et taux variable

4/5/2010, 12:26 am
OBLIGATIONS A TAUX FIXES

Ce sont les obligations les plus répandues, celle d’EDF en est un exemple. Chaque obligation paye un coupon régulier, connu à l’avance (en général, chaque année; mais on trouve également des obligations à coupons trimestriels), et l’on retrouve son capital à l’échéance.

Elles permettent de connaître précisément combien on touchera, et quand on sera remboursé de notre investissement.
Elles sont sensibles aux taux d’intérêt : lorsque les taux montent, les investisseurs préfèrent les obligations nouvellement émises, et le marché secondaire se traite avec une décote.
Lorsque les taux baissent, elles sont de plus en plus recherchées, et le marché secondaire paye une prime sur ces obligations.
Pour les mêmes raisons, elles sont sensibles à l’inflation. Lorsque l’inflation augmente, les taux nominaux paraissent moins intéressants, et les obligations baissent sur le marché secondaire. En revanche, une faible inflation leur est favorable.

Il faut bien comprendre que les mouvements du cours de bourse sur le marché secondaire n’ont aucune influence sur les coupons payés.
Si une obligation de 1000 EUR porte des coupons de 45 EUR (comme c’est le cas d’EDF), le fait qu’elle cote 900 EUR sur le marché secondaire n’a pas d’impact sur les coupons. Elle continuera à payer 45 EUR par an, et l’investisseur qui les paye 900 EUR bénéficiera de coupons de 5% (45 EUR ramenés à 900 EUR) sur son plaement. En plus de cela, notre investisseur réalisera une plus-value de 100 EUR à l’échéance, puisqu’il sera remboursé 1000 EUR.

Ce qu’il faut retenir : acheter une obligation à taux fixe sous le cours d’émission permet de réaliser un meilleur taux de rendement que de l’acheter à l’origine.



OBLIGATIONS A TAUX VARIABLES



Les intérêts payés ne sont pas connus à l’avance : ils seront déterminés avant (quelquefois après) chaque période d’intérêts, par l’observation d’un taux de marché, éventuellement en y ajoutant une marge.
Evidemment, l’investisseur proftera d’une hausse des taux d’intérêt.
Les références les plus couramment utilisées sont l’Euribor (3 mois, 6 mois ou 12 mois), le taux des obligations d’Etat à 10 ans, ou le CMS 10 ans.

Les taux Euribor peuvent être consultés sur le site de la Banque de France.

Le taux des obligations d’Etat à 10 ans (TEC10) se trouve sur le site de l’agence France Trésor.
Le CMS est plus difficile à trouver, Dexia le publie dans sa note hebdomadaire par exemple.

Le fait qu’elles soient à taux variable leurs permet de s’adapter constamment aux conditions de taux de marché.
Contrairement aux obligations à taux fixe, les obligations à variable se traitent souvent proche de leur cours d’émission sur le marché secondaire.
Leur cours est plus stable que les obligations à taux fixe, mais on ne connaît pas le montant des coupons versés.



By Robin des Bonds
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Obligations d’entreprise Empty Les obligations « Zéro coupon » et Obligations indexées sur l’inflation

4/5/2010, 12:29 am
Elles ne versent aucun coupon
Quel intérêt ?

En fait, il s’agit d’obligations assurant un remboursement fixe (par exemple, 1 EUR), à une date fixée (par exemple 2038 pour cette obligation d’Etat Octobre 2038).
Etant donné que l’obligation ne paye aucun coupon, elle se traite avec une décote sur sa valeur nominale. Ainsi, l’obligation en question peut s’acheter aujourd’hui (1er juin 2009) 28,5 centimes. On paye 28,5 centimes aujourd’hui, et on sera remboursé de 1 EUR dans 29 ans : on multiplie son capital par 3,5 en 29 ans.
Les obligations zéro coupon sont en général émises par les Etats, et ne sont, je trouve intéressante que dans des cas très particuliers sur lesquels je reviendrai un jour.

Evidemment, elles sont très sensibles à l’inflation (qui peut avoir confiance dans son pouvoir d’achat de dans 29 ans ?) : si l’inflation augmente, les investisseurs sont moins enclins à payer cher pour immobiliser leur capital aussi longtemps, et leur cours baisse.
Elles sont également très sensibles aux taux d’intérêt (en réalité, dans tous l’univers des placements, c’est l’objet le plus sensible aux taux). On peut estimer « à la louche » que 1% de variation de taux les fait décaler de n%, où n est le nombre d’année qu’il leur reste à vivre.

Ainsi, si l’on regarde le graphe historique de notre obligation zéro coupon d’échéance 2038, on voit que le cours est passé de 0,23 EUR, en juillet 2008, à 0,33 EUR, en janvier 2009. Cette augmentation de près de 50% correspond à une baisse des taux de près de 2% sur la période.

Les obligations zéro coupon sont un excellent moyen de jouer la baisse des taux, et leur ennemi majeur est l’inflation. En effet, même si l’on est certain que le cours converge tant bien que mal vers la valeur de remboursement à échéance, on n’a aucune certitude sur le pouvoir d’achat que représentera cette somme en 2038.








indexées sur l’inflation


Le principe

Les obligations indexées sur l’inflation sont relativement récentes (arrivées en France en 1998). En contrepartie d’un coupon facial plus faible, leurs coupons ou leur capital est indexé sur l’inflation. Elles sont en général émises par les Etats (on parle alors d’OATi) ou les organismes publics (Cades), plus rarement des banques, très rarement des entreprises commerciales.
Différents modes d’indexation

Les financiers font preuve d’une grande créativité lorsqu’il faut inventer des produits financiers. Voici les principaux modes d’indexation sur l’inflation que l’on peut trouver :

* Les coupons se revalorisent chaque année de l’inflation : si le coupon de la première année était de 30 EUR, et que l’inflation de la seconde année de 2%, le coupon suivant sera de 30×1,02 = 30,6 EUR. Un investisseur comptant sur ses coupons pour régler ses dépenses conserve le même pouvoir d’achat.
* Les coupons fixes + l’inflation sur la période. Par exemple, un coupon de 3% + inflation donnerait 4% dans l’exemple.
* Le capital peut être indexé : un investisseur débourse 100 EUR pour acheter une obligation indexée à 10 ans, il touchera des coupons (en général minimes pour compenser le bénéfice lié à l’indexation), et récupérera à terme son capital augmenté de l’inflation sur la période (ex : 100 x 1,02 x 1,01 x 1,02 x …. x 1,04 = 130 EUR). Dans la réalité, le calcul de composition des taux d’inflation est simplifié, en observant la progression de l’indice des prix de l’INSEE entre les deux dates.
* Si le capital est indexé, les coupons peuvent l’être aussi, par exemple, 2% du capital théorique.

Il convient de bien lire le prospectus du titre, il y a de nombreuses variétés d’indexations, savoir où l’on se situe permet de savoir si l’on paye le bon prix !
Différentes mesures de l’inflation

Le choix de l’indice d’indexation a une forte influence sur le rendement du titre. On a pu voir, avec les multiples révisions des taux d’indexation des loyers, que déterminer une inflation « juste » n’est pas chose facile. L’indexation se trouve dans le prospectus de l’obligation, mais l’on peut

La plupart des obligations françaises utilisent l’indice des prix à la consommation hors tabac (historique de l’IPC, publié mensuellement par l’Insee) : l’inflation entre deux périodes est le taux de progression de l’indice entre ces deux périodes.

Les OAT€i, elles, utilisent l’inflation européenne basée sur l’indice harmonisé des prix de la zone euro (hors tabac).

Cet indice (IPCH, ou HICP en anglais) est publié par Eurostat , mais c’est moins évident sur le site de l’INSEE : pas facile l’Europe !

Les prospectus obligataires sont, dans leur grande majorité, assez détaillés pour ne laisser aucune ambiguité.

A titre d’exemple, vous pouvez aller voir cette opportunité sur deux obligations indexées émises par la BNP.

En conclusion, les obligations indexées sur l’inflation sont intéressantes pour protéger ses revenus futurs de l’inflation, mais très différentes les unes des autres : il faut savoir ce qui est indexé (coupons et/ou capital), et sur quel taux.


By Robin des Bonds
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Obligations d’entreprise Empty Documentation

4/5/2010, 12:35 am
Doc: http://www.euronext.com/fic/000/010/783/107837.pdf
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